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société du grand paris - Page 17

  • ANDRE SANTINI A VANVES POUR DEDICADER SES BONS MOTS : « LE SANTINI »

    André Santini dédicace ce matin à 11H à la librairie Blondel, place de la République, son dernier livre « Le Santini » Cet ouvrage ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. De même qu'il y a Le Robert, Le Larousse, Le Littré, voici Le Santini, un dictionnaire «autobiographique ». Ce dernier ouvrage du député maire d’Issy, qui vient d’être publié,  ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. Humour, émotion et informations se succédent à toutes les pages, avec une partie « Noms communs » et une partie « Noms propres » de 1 000 mots qui renvoient à l'histoire personnelle de Santini : sa famille, ses lieux, ses proches, ses goûts et ses dégoûts, ses héros, ses grandes dates, ses livres, ses cigares...Un antidote contre l'ennui écrit par  ce docteur en droit et diplômé des Langues O, ce passionné de nouvelles technologies, celui que certains nomment le « cyber-maire », bon vivant, amateur de cigares.

     

    Au fil des pages et des noms, quelques allusions tout d’abord à ces jeunes qu’il a formé et qui essaient de s’émanciper de leur mentor. A « Collaborateur » il explique : »Tous ceux qui marchent dans mon sillage finissent par réussir. Quant aux autres, c’est qu’ils n’ont pas marché assez droit » en donnant entre parenthésen, leurs initiales : PCB, MM, BG, LG, SP, BF, JC. A vous de deviner. Et il revient quelques pages plus loin sur les « Santini Boys » : « Ce sont mes apôtres. Des hommes jeunes, souvent pères de familles. Les premiers sont d’anciens éléves de l’université de Tolbiac où j’ai enseigné le droit public. Les seconds viennent de mon parti. Les derniers sortent de l’IFAC ». Comme Bernard Gauducheau qui confiait encore ses derniers jours le connaitre depuis l’âge de 6 ans, c’est à dire 50 ans. A « Enseignement », il explique « qu’autour d’Issy les Moulineaux, les maires de Meudon (Hervé Marseille), de Vanves (Bernard Gauducheau), de Boulogne (Pierre Christophe Baguet), ont été mes collaborateurs. Mon rôle est de repérer les gens capables. Pédagogie et politique devraient toujours aller de pair ».  

     

    A travers, ses pages, il raconte l’origine de ses formules à gravées à jamais dans le livre de l’humour politique dont VGE a fait lesx frais. Au mot « Enterrements » il raconte : « C’était à Notre Dame, pendant la messse funébre de François Mitterrand, je m’ennuyai un peu. Il faisait un brouillard terrible de jour là. A l’intérieur, il y avait un opaque nuage d’encens. De temps en temps arrivaient de grands pointures : Fidel Castro, Helmut Kohl, et puis Giscard, évidemment, un peu en retard, sans doute pour se faire voir. C’est alors que je me penche sur l’épaule d’une ministre socialiste qui était à ma droite et je lui dis : « Je ne me souviens pas qu’on en ait fait autant pour Valéry Giscard d’Estaing ». J’ignorais qu’il deviendrait un jour immortel… ». A « Cohn Bendit Daniel », il raconte « qu’on m’avait prêté ce trait à propos de Cohn-Bendit : « La preuve qu’il est allemand, il revient en France tous les trente ans ».

    Pour Hervé Morin, le candidat NC aux présidentielles de 2012, il se fait plus sévére : « On m’attaque peu, parce qu’on a peur de mes répaties. Pourtant, Hervé Morin osé déclarer un jour, à propos de je ne sais quelle réunion : « Rien n’a changé, quand je suis parti, Santini dormait, quand je suis revenu, il dormait encore » - « Je te préviens lui dis-je quelques jours plus tard  en réunion à l’Assemblée Nationale, je vais t’en balancer une ! «  - « Ah ! Non ! » - « Mais si, je dirai : « Morin a passé trois ans à courir après ses chevaux de courses, et maintenant il court après ses électeurs ». C’est dit.L’inépuisable, l’indécollable 1% ».

     

    Mais Jean Paul II restera l’homme qui l’a le plus marqué, au tout début de ses mandats  : « Pour son premier voyage aspotolique en France, sa Sainteté s’est posée à Issy les Moulineaux, le 1er Juin 1980, dans un bel héliciopéte blanc. Je l’ai reçue dans la grande Chapelle du Séminaire. Il me regarde dans les yeux et me dit : « Alors vous êtes maire ! Ce doit être difficile d’être élu local » - « Oui, votre Sainteté ». Puis je lui présente le livre d’or. Il le signe et ajoute : « Il faudra expliquer, monsieur le Maire ! » - « Expliquer, Votre sainteté ! » - « Que j’ai écrit debout ! » - « Et pourquoi votre sainteté ? » - « Parce que j’ai mal écrit ! ». Tous mes collégues avec leur écharpe étaient bien alignés. Il a remonté la colonne en les regardant tous dans les yeux. Qu’ils soient communistes, socialistes ou fancs maçons, ils étaient à quatre pattes. Avec Jean Paul II, j’ai ressenti pour la première fois ce qu’on appelle « l’aura ». J’entendrai plus tard un prêtre de Radio Vatican dire du Saint Pére : « quand il rencontre quelqu’un, il lui donne l’impression d’être unique ». C’est exactement ce que j’ai ressenti ».  

     

    A Grenouille, il rappelle cette expression de François Bayrou sur les centristes : « Rassembler les centristes, c’est comme conduire une brouette plein de grenouilles, elles sautent dans tous les sens ». A Sénateur, il explique que « je m’imagine parlant de mon arthrite en parcourant le Luxembourg et puis discourant de mes hémorroïdes dans les salons de Boffrand. Ses fauteuils qui, selon la légende, furent ceux de Bonaparte au lendemain de Brumaire, offrent pour ce type d’affection, un confort sans égal ». Isabelle Debré appréciera.  A « Vote », il confie que « si les isséens continuent à m’élire, c’est parce qu’ils ont le sentiment que je les aime. Il faut lire mon courrier : « Vous, monsieur santini, qui êtes si bon… ». Ils votent également pour moi, parce que je suis un peu vieux. « Ca va votre santé, Monsieur santini ?... ». Ils ne supportent pas qu’on m’attaque, que l’on me bouscule. Ils se sont habitués  à moi ». Mais il n’a pas raconté qu’en 2001, ayant considéré avoir fait le tour de sa fonction de maire, il comptait bien se trouver un successeur, et passer la main. Et lorsqu’il s’en est confié à des administrés, et pas seulement de droite ou du centre, ceux-ci l’ont menacé de faire la gréve du vote (pour son successeur). Quel chemin parcouru lorsqu’il confiait au début des années 80 à des journalistes en herbe, qu’il avait encore beaucou à travailler (le terrain isséen bien sûr) pour acquérir une certaine notoriété. A « Fin », il écrit : « Je ne n’imagine pas un après politique. Je me vois mourir en seine, devant le Gtand Paris » etc….pendant plus de 300 pages.

  • VANVES ET GRAND PARIS EXPRESS : AU CLOS MONTHOLON, UNE GARE « NOUVELLE CENTRALITE »

    Il est beaucoup question du Grand Paris ces jours-ci  avec le salon de l’Habitat des maires franciliens qui a fermé ses portes hier au parc Floral de Paris, avec lundi prochain le Forum de l’association Paris Métropole à Nogent sur Marne où il va être beaucoup question de gouvernance du Grand Paris ( ?), et surtout la Société du Grand Paris. Non seulement elle a inauguré, mardi dernier,  son nouveau siége à Saint Denis avec André Santini, mais elle a tenu un conseil de surveillance à cette occasion,  oet rganisé hier deux débats au SIMI (Salon de l’Immobilier d’Entreprise) dont un consacré aux gares du Grand Paris Express « accélérateur de dynamisme urbaine ». Il intervenait alors que la SGP lancera en décembre un appel d'offre international en conseil « architecture et design » sur les gares du Grand Paris Express pour « trouver l'équipe de créateurs qui offrira au métro Grand Paris ses signes identitaires, comme Hector Guimard l'avait fait pour le métro au début du XXe siècle »

     

    Ses gares du Grand Paris portent une grande ambition définie par une équipe pluridisciplinaire dédiée en interne à ce sujet qui associe dans cette démarche l’ensemble des partenaires concernés et fait appel à des compétences dans de nombreuses disciplines (urbanisme, ingénierie ferroviaire, tunnels, architecture, design…).  Elle  a ainsi définie 4 grands familles de gares : La gare de centre ville insérée dans un environnement urbain déjà constitué qui renforcera l’attractivité et le dynamisme existant ; la gare « nouvelle centralité », créatrice de lien urbain qui accompagnera un environnement en devenir avec un potentiel fort de recomposition et d’intensification urbaines ; la gare emblématique porteuse de l’image d’excellence et de dynamisme économique des pôles de développement du Grand Paris ; la gare porte de la métropole qui permettra l’accès national et international au Grand Paris, avec les gares aéroportuaires, TGV…

     

    La gare du Clos Montholon à Vanves se classera dans la deuxiéme catégorie de gares car elle est aux confins de plusuieurs communes dont deux ménent des actions d’aménagements : L’éco-cyber-quartier du Fort à Issy les Moulineaux, et le réaménagement de la gare de Clamart en éco-quartier qui traîne,  sur une partie des fameux terrains Poplin qui a laissé un triste souvenir à Vanves (avec la pollution de la pièce d’eau de son parc F.Pic). Un Comité de pilotage et un Comité de technique associant différents acteurs régionaux dont la SGP et les services techniques des collectiviçtés territoriales intéressés travaillent actuellement sur cette gare, comme sur les autres, sur son  volume en sous-sol qui se situera entre -15 et – 50 m jusqu’au printemps,  où ils commenceront à travailler sur les émergances à partir de Mai.

     

    Plusieurs directions ont été données par cette équipe à ces gares : Offrir aux voyageurs des espaces de transports à la fois efficaces, sûrs, et agréables, améliorer la qualité de vie des habitants dans tous les territoires desservis, en refusant d’être uniquement un simple endroit de passage, contribuer à l’émergence d’une métropole plus connectée, plus intense et plus durable. Elles devront être des lieux organisés de façon claire, permettant à tous, un accès facile au service de transports, dans des conditions irréprochables de sécurité et d’informations, offrant un environnement lisible et apaisant. Elles devront permettre des correspondances avec les autres réseaux (métro-RER-tram-bus-Transilien) afin de répondre aux enjeux de maillage et de désaturation recherchés, en garantissant la chaîne de mobilité.

     

    Son émergence dans la ville devra constituer un repère urbain, porteur d’une image architecturale remarquable, passant du simple lieu de passage à un lieu d’expression culturelle et artistique, adaptées à l’accueil de commerces et de services non marchands variés…A la différence du métro parisien, cette gare sera un ouvrage compact, avec des accès concentrés en un point d’émergence unique, évitant ainsi la multiplication des couloirs souterrains et de petits accès dispersés. Mais il ne s’agit aucunement de répéter à 57 ou 72 exemplaires les mêmes gares, de faire la même « boite », mais des lieux très proche de ce que veulent les élus, d’autant plus constrastées qu’elles seront en milieu dense, ou entourées de friches, haut perché, aux portes de la Métropole

     

    En tous les cas, une chose est sûre après : Cela cogîte partout, chez les architectes, irbanistes, designers… comme dans chaque acteurs du Grand Paris des élus aux entreprises natiionales. La RATP, par exemple, a fait travailler ses équipes sur ses gares en leur demandant d’imaginer une « gare efficace », qui ont fécondé un cahier des charges, parlant de gare propre, facile, rentable, efficace…sans dogmatisme. Avec tout cela, les riverains du Clos Montholon, peuvent bien se demander ce qu’il va sortir comme gare de toute cette agitation intellerctuelle pour l’instant.

  • AU FIL DE L’ETE 2011 A VANVES : FEU VERT AU GRAND PARIS EXPRESS

    Le décret n°2011-1011 du 24 Août 2011 approuvant le schéma d'ensemble du réseau de transports publics du Grand Paris proposé au gouvernement dans l’acte motivé voté à l’unanimité par le Conseil de Surveillance de la SGP le 26 Mai 2011, a été publié le 26 Août au Journal officiel, lançant concrètement le projet du Grand Paris Express, un métro automatique qui sera doté d'environ 200 km de voies nouvelles et 72 gares autour de Paris.

     

    Maurice Leroy, ministre de la ville, chargé du Grand Paris, a salué la publication du décret qui « marque une étape essentielle pour le lancement des travaux du Grand Paris Express, par la SGP en association avec le Stif » : « C'est non seulement une grande étape pour le lancement des travaux du Grand Paris Express, mais elle l’est également pour l’élaboration des contrats de développement territorial (CDT) initiés dans les grands territoires stratégiques du Grand Paris par Daniel Canépa, préfet de la région IDF et les collectivités concernées » dont les décrets d'application sont parus le 25 juin dernier. « C’est une phase essentielle qui s’ouvre puisque les CDT devront être mis à l’enquête publique dans les 18 mois qui viennent » a expliqué le ministre, qui « se réjouit de l'avancement du projet du grand Paris dans son ensemble à la fois sur la question des transports et du développement équilibré des territoires ».

     

    De son côté, la SGP réagissait par un communiqué de presse : « Avec la publication de ce décret, toutes les étapes prévues par la loi du 3 Juin 2010 relative au Grand Paris ont été respectées dans les délais. La mise en œuvre du projet de réseau de transport public du Grand Paris doit maintenant passer une première enquête publique en 2012, avec comme objectif une mise en service des premiers tronçons dés 2018 ». D’ailleurs à l’initiative de la Communauté d’Agglomération de Grand Paris Seine Ouest, et sa voisine de Chatillon-Montrouge, celle-ci a réuni, juste avant kes vacances, les maires et élus de ses 9 villes dont Vanves pour leur présenter les grandes étapes qui vont jalonner la mise en œuvre de ce projet d’ici 2018, et notamment la liaison Pont de Sévres-Noisy Champs qui passera par la gare du Clos Montholon.

     

    Cette liaison est longue de 33 km et compte 16 gares, toutes en correspondances avec des lignes ferrées et métro. L’objectif de mise en service fin 2018 suppose un découpage et un enchaînement dynamique des opérations, notamment concernant les études nécessaires à l’obtention de la déclaration d’utilité publique et les études d’ingénierie spécifiques à la définition précise du projet. Les élus et les services techniques de chaque commune seront amenés lors de cette Rentrée à travailler en commun au sein des comités de gares qui réunissent également les services décentralisés de l’Etat et du Stif.